"The Revolution of Ivy", d'Amy Engel

Edition: Lumen

Sortie: 5 Novembre 2015

Genre: Dystopie

322 pages

"J'ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L'homme que j'aime.

Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d'attendre que la faim et la soif et raison de moi. Ou bien qu'une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant... Mais je refuse d'abandonner. J'en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d'agir, enfin.

Bishop me l'avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà e la barrière, c'est encore pire. L'hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l'eau, des vivres, un abri. D'autres condamnés avec lesquels m'allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d'avant, me venger de ceux qui m'ont trahie... ou mener, purement et simplement, la révolution ?

Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre."

Cet été j’ai vraiment adoré lire le premier tome de cette saga,"The Book of Ivy". Je n’avais qu’une hâte c’était de lire la suite! Malheureusement celle-ci n’a pas du tout été à la hauteur de mes attentes. En effet j’ai mis du temps à m’y mettre, car j’avais un peu peur d’être déçue de ce second tome, surtout au vu des avis mitigés que j’avais lu.

Je chronique ce second tome deux semaines après l’avoir lu, n’ayant pas prit le temps de le faire avant. Ce qui rend encore les choses plus compliquées. En effet mon avis est vraiment… mitigé. Je n’ai pas du tout retrouvé ce que j’avais aimé dans le premier tome, ce qui m’avait fait vibrer, ce qui m’avait complètement emporté.

Dès les premières pages, je n’ai pas du tout adhéré au nouvel univers dans lequel Ivy se trouve (comprendra qui aura lu le premier tome). Je me suis vraiment ennuyée, j’en ai même passé quelques-unes. Au bout d’une trentaine de pages je n’avais déjà qu’une envie, c’était que l’action se mette en place et qu’il se passe enfin quelque chose.

Malgré le fait qu’Ivy rencontre de nouveaux personnages, certes sympathiques mais pas vraiment marquants je trouve, le roman devient beaucoup plus intéressant au moment du retour de Bishop. C’est sans doute mon côté romantique et fangirl qui remonte à la surface –comme toujours- mais c’est la seule chose qui m’a incité à continuer ma lecture, et c’est surtout le seul élément qui avait réussit à me captiver lors du premier tome qui est toujours présent.

A partir de ce moment-là donc, je me suis retrouvée tout de même un peu plus plongée dans le roman, faisant tout à coup face à une lecture agréable, une bonne lecture. Seulement ce n’est pas du tout ce que j’attendais… J’attendais THE suite, surtout qu’il n’y’a que deux tomes –sauf si je me trompe-. Je voulais une suite qui me choque, qui me donne des émotions, qui me happe. Et ça n’a pas du tout été le cas. L’univers dans lequel les trois quarts du livre se déroulent ne m’a pas plu, et c’est seulement quand on retrouve l’ancienne ville et communauté d’Ivy et de Bishop que le niveau est un petit peu remonté.

Evidemment lors des dernières pages, l’histoire devient addictive, mais malheureusement bien trop tard. C’est ce que j’aurais aimé retrouvé, que j’avais tant aimé lors du premier tome. Bien sûr la plume de l’auteure est toujours agréable et fluide, mais il manque le « truc » en plus. Alors certes il ne faut pas trop comparer les tomes entre eux, mais bon j’ai tellement aimé le premier, je m’attendais forcément à quelque chose de beaucoup mieux, de beaucoup plus fort, et de beaucoup plus percutant!

Alors évidemment, j’ai toujours beaucoup aimé les personnages d’Ivy et de Bishop et bien sûr leur histoire d’amour qui pour moi est le seul point fort de ce second tome… Pourtant, ce n’est pas non plus un supplice de le lire loin de là, c’est même agréable.

Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de lire le premier tome, mais d’éviter le second pour reste sur une bonne impression !

La chronique du premier tome 

Une bonne lecture, mais un livre qui m’a déçu par rapport au premier tome, et très loin de mes attentes