Pechblende, de Jean-Yves Lacroix

Edition: Albin Michel

Sortie:18 Août 2016

Genre: Contemporain, Historique

310 pages

"1938. Embauché dans une librairie de livres anciens où se pressent les écrivains de l’entre-deux guerres, Lucien apprend avec la même passion les règles du métier, jusqu’à l’art de la contrefaçon, et celles de l’amour fou. Il s’est épris de Laura, étudiante en physique au Collège de France qui fait auprès de Frédéric Joliot-Curie des recherches sur la scission de l’atome à partir du dioxyde d’uranium, la pechblende, littéralement « la pierre qui porte malheur ». Mais la guerre qui éclate va tout bouleverser et replonger le jeune apprenti dans les secrets de son enfance.

Ce grand roman sur les dessous de l’Occupation en offre un tableau saisissant, et frappe par son ambition : mêler la quête singulière de ses personnages aux aléas de l’Histoire."

En ce moment j’enchaîne les lectures assez mitigées, et j'ai l'impression que c'est depuis ma lecture de "La valse des arbres et du ciel" de Jean-Michel Guenassia. Je ne sais pas si ça a un rapport ou pas, en tout cas, je n'ai pas été très satisfaite de ma lecture de Pechblende. Déjà, j'ai eu l'impression d'être restée en dehors du livre, de ne pas avoir accroché, d'être restée une spectatrice passive. Je n'ai pas ressenti d'émotions vraiment distincte, j'ai plutôt eu l'impression que l'histoire se déroulait devant mes yeux sans vraiment m'interpeller. Et ce sentiment est dû à plusieurs éléments.

Lucien travaille chez un bouquiniste parisien, à l'époque de la seconde guerre mondiale. Sa vie assez tranquille va être bouleversée grâce à la rencontre de Laura, étudiante en physique.

Déjà, je n'ai pas du tout accroché à la plume. Je sais que je suis très pointilleuse sur ça, mais je ne l'ai pas du tout trouvé fluide et elle n'a pas été agréable à mes yeux. Certes, elle est assez "complexe", mais ce n'est pas le problème. Elle m'a juste laissé assez indifférente.
Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages, comme je le répète, je suis juste restée indifférente. Je ne les ai pas détesté, mais je ne les ai pas adoré non plus. Peut-être à cause du point de vue externe que l'auteur utilise. Je ne contredis pas son choix puisqu'il l'a sans doute fait pour de bonnes raisons, mais parfois le point de vue interne peut permettre de mieux comprendre le personnage principal et de beaucoup plus s'y attacher, de plus rentrer dans l'histoire. Le point de vue externe peut aussi être très intéressant, mais pour ce roman, j'ai l'impression que le point de vue et la manière de raconter l'histoire n'aide pas le lecteur à se sentir impliqué.

Au fur et à mesure que l'histoire se déroulait j'attendais quelque chose de plus, je me disais "et? et alors après"? Et cette réponse n'est pas venue. On suit d'abord Lucien, puis Lucien et Laura, mais je n'ai pas été emportée par les événements, je n'ai pas été franchement happée.

Cependant, Pechblende, en plus d'être un roman historique, est un roman politique, mais aussi qui s'intéresse à des sujets divers comme la littérature et la place de la librairie à cette époque mais aussi la science. Bon, n'étant pas scientifique du tout j'avoue que ce domaine ne m'a pas forcément enthousiasmé, mais l'auteur s'est vraiment renseigné et documenté, et n'a pas écrit un roman "au hasard", mais est je pense passionné par son sujet.

Un roman intéressant mais qui ne m'a pas emporté

Merci aux éditions Albin Michel et à Aurore!